Un signal vidéo est un signal qui permet de transmettre les images venant d’une source vidéo vers un écran. Dans le cas d’une cassette VHS, il s’agit de signaux analogiques stockés sur la bande magnétique.
Toutefois, pour interpréter ces signaux et faciliter leur diffusion, il faut les encoder. Il est fort probable que vous connaissez les standards utilisés à cet effet, si toutefois vous connaissez la VHS. PAL, SECAM, NTSC, est-ce que ces termes vous disent quelque chose ? Développons l’encodage des signaux vidéo sur une cassette VHS.
Qu’est-ce que l’encodage d’un signal vidéo et quel est son intérêt pour une bande VHS ?
L’encodage d’un signal vidéo est la manière de convertir le signal vidéo afin que celui-ci puisse être affiché en tant qu’images sur un écran de télévision. Procéder à cet encodage permet d’uniformiser et de faciliter la diffusion des vidéos.
En outre, coder les vidéos offre également une certaine protection des supports et de leur contenu. Ainsi, on n’avait la possibilité d’en interdire l’accès à certaines personnes ou à certaines régions.
Pour une bande VHS, connaître la manière de coder son signal vidéo permet de mieux choisir les appareils adéquats quant à son enregistrement et à sa lecture. Et même si ces cassettes ne sont plus d’actualité, il est toujours essentiel de le savoir.
En effet, de nos jours, le fait d’avoir cette information sur l’encodage d’une cassette VHS peut nous servir lors de la numérisation de cette dernière. Le transfert des anciennes cassettes vidéo est désormais devenu quasi obligatoire. Or pour le réaliser, il faut acquérir certains appareils qui peuvent être coûteux ; ou passer par une société de numérisation. Si on la fait soi-même, en connaissant l’encodage vidéo d’une cassette, on pourrait éviter de dépenser de l’argent inutilement en investissant dans un matériel incompatible.
Quelles sont les manières d’encoder un signal vidéo sur une bande VHS ?
Trois standards vidéo permettent de réaliser l’encodage des signaux vidéo sur une cassette VHS. Il s’agit des fameux PAL, SECAM et NTSC que l’on a brièvement annoncés au tout début de cet article.
Le PAL, ou « Phase Alternating Line », est une norme sur laquelle on encode les images sur 625 lignes, à 25 images par seconde et à une fréquence de 50 Hz. Ce dernier offre une résolution de 768 x 576 pixels. Le PAL est utilisé en Amérique du Sud, en Australie, en Afrique de l’Ouest et en Europe.
Le SECAM, ou « Séquentielle Couleur à Mémoire », possède les mêmes particularités que le PAL. La seule différence majeure entre les deux normes, c’est que le SECAM est utilisé, quant à lui, en France et en Europe de l’Est. Si vous habitez dans ce coin, c’est donc la norme que vous êtes susceptible de trouver chez vous.
Sachez qu’il existe un artisan localisé en France qui numérise les VHS encodées en SECAM. Il est en effet assez difficile de se lancer tout seul dans le transfert de ce genre de cassette, le standard n’étant pas très répandu dans le monde. L’enjeu se situe notamment au niveau de la recherche des matériels nécessaires qui se trouvent être moins nombreux que d’autres.
Enfin, il y a la norme NTSC, le premier standard à avoir été mis en place. Le NTSC est utilisé en Amérique du Nord, au Japon et en Corée du Sud. Ce standard permet de diffuser les images sur 525 lignes, à une fréquence de 60 Hz et à 30 images par seconde et offre une résolution de 720 x 480 pixels.
Il faut savoir que ces standards ne sont pas compatibles entre eux. Si vous tentez l’expérience en insérant par exemple une cassette VHS PAL dans un magnétoscope NTSC, vous allez sans doute apercevoir que les couleurs ne sortent pas ; et vice-versa. Par contre, les deux standards assez ressemblants, PAL et SECAM, peuvent éventuellement être lus par un seul lecteur, à condition que ce dernier soit doté des fonctionnalités nécessaires.