Vous êtes nombreux à vous poser la question sur la toile, alors sans plus attendre, nous allons tâcher de répondre à cette question si souvent posée sur la toile, nous allons tout vous expliquer et dans les moindres détails.
Qu’est-ce qu’une bougie ?
La bougie est un objet qui date de l’antiquité, et qui descend des chandelles, alors de simples tiges végétales trempées dans de la graisse animale, et aujourd’hui, la bougie est évidemment bien mieux sophistiquée que dans les temps anciens, elle a évolué au fil des siècles, notamment au moyen-âge.
Elle était principalement utilisée à la base pour éclairer, puisqu’avant l’électricité, seul le feu pouvait faire office d’éclairage, et après les fonctions se multiplièrent, tout d’abord pour créer une ambiance romantique, mais aussi pour parvenir à bien décorer un environnement.
Elle est faite de cire, bien que celle-ci puisse être de différents composants, et d’une mèche, avec parfois un colorant et un parfum, et les types de bougies sont désormais très exhaustifs, tout comme le type d’utilisation qui en est fait, car l’électricité l’a substituée pour servir d’éclairage.
Et les bougies ont un fonctionnement qui rend leur usage très simple, tout d’abord, l’allumage enflamme la mèche, puis la combustion de la flamme fait fondre la cire autour de la mèche, avant que la cire fondue s’évapore sous l’action de la chaleur. Ensuite, les vapeurs de cire se mélangent à l’oxygène de l’air et la flamme est produite, et la mèche se consume alors pour alimenter la flamme.
Côté inconvénient, c’est une source énorme d’incendies, et vous devez faire toujours très attention, choisissez toujours également des bougies de qualité, c’est quelque chose qui est indispensable, surtout pour les grandes occasions.
Les différents niveaux de températures de flamme
Difficile de donner une seule réponse, car beaucoup de choses rentrent en compte, et nous allons commencer par vous donner des chiffres généraux en fonction de la zone de la mèche.
Tout d’abord, sachez que la zone 1, qui correspond à la base de la mèche est la plus froide, avec 500 à 600 degrés celsius, c’est la zone qui est transparente et aussi la partie la plus petite de la flamme. Cela s’explique car à ce niveau, la combustion n’est pas encore optimale.
Pour ce qui est de la zone 2, c’est le centre de la flamme, et qui est jaune, et ici, c’est l’endroit ou la zone de combustion qui permet à la cire de se vaporiser et de se mélanger à l’oxygène, la température qui y règne est de 800 à 1000 degrés celsius.
Et la partie la plus chaude est la pointe de la flamme, la Zone 3 et qui est la plus rougêatre, elle est également celle ou se produit la combustion complète des vapeurs de cires, et il y fait 1400 à 1500 degrés Celsius. La couleur en dit toujours long sur la chaleur de la flamme.
Les facteurs qui l’influencent
Plusieurs choses jouent sur la température de la flamme, avec par exemple le type de cire qu’elle contient, avec une température plus chaude pour la cire d’abeille, la plus traditionnelle, que pour la parafine, la plus moderne. Et même les additifs ont leur rôle, car l’ajoue de stéarine peut en augmenter la dureté et cela va réhausser le niveau de température de combustion.
Pour la forme, plus elle est large et plus la température sera chaude, en effet, la consommation de combustibles sera plus forte, et même la hauteur aura son rôle à jouer, il y aura plus de circulation d’air, ce qui augmentera la température de la flamme.
Et pour ce qui concerne les courants d’air, ils peuvent aussi jouer sur la température de la flamme de par l’inclinaison qui aura tendance à la refroidir. Et même l’altitude peut jouer, refroidissant la flamme.
Plus la mèche est épaisse et plus elle consomme de combustible, augmentant la température de la flamme la aussi, et un matériau de mèche spécifique peut aussi avoir son rôle à jouer.
Et pour terminer, la composition de l’air joue aussi beaucoup, car par exemple, les gaz non combustibles peuvent en diminuer la température, comme par exemple le C02.
Comment la température de flamme d’une bougie peut-elle être mesurée?
Tout d’abord, avec le thermocouple qui exploite l’effet Seebeck pour pouvoir donner un résultat fiable, cependant, c’est quelque chose de fragile, avec pour conséquence de fausser la mesure dans certains cas de figure.
Pour ce qui concerne le pyromètre optique, il utilise quant à lui un capteur optique qui permet de connaître l’intensité du rayonnement infrarouge émis par la flamme et donc en bout de chaîne d’avoir la température de la flamme. Ici, c’est à la fois anti-fragile, mais moins précis que le thermocouple, les deux se complètent donc parfaitement.
Enfin, l’analyse spectrale peut aussi être quelque chose de très utile, puisqu’elle analyse la lumière émise pour en tirer une estimation précise de la température. Et cela permet de donner la répartition des températures tout au long de la flamme. Mais bien sûr, cela est complexe et coûteux.
Les mesures ont tout de même leurs limites, par exemple, l’humidité et la composition de l’air peuvent influencer le résultat, tout comme l’introduction de l’instrument lui-même.